Dégradations sur le domaine public

La barrière bloquant l’accès au monument des Fusillés de Poulguen

En cette fin juillet, plusieurs équipements publics ont fait l’objet de nombreuses dégradations sur la commune :

  • la barrière bloquant l’accès au monument des Fusillés de Poulguen a été arrachée et incendiée,
  • les toilettes publiques du poste de secours du Ster, ainsi que celles de port de Bouc ont été saccagées.
  • l’accès aux courts intérieurs de tennis a été forcé et des traces de pneus de vélos ont été constatées sur le revêtement, un équipement qui a été rénové l’année dernière.
  • des véhicules ont également détérioré le galochodrome.

Il s’agit là d’actes volontaires qui peuvent donner lieu à des condamnations proportionnées à la nature des dommages, selon qu’ils sont qualifiés de légers ou d’importants.

Ainsi pour un dommage considéré comme léger, présentant des dégâts superficiels et nécessitant donc peu de réparations (ex : un rétroviseur brisé ou un carreau de fenêtre cassé), la peine maximale encourue est de :

  • 1 500 € d’amende,
  • et d’un Travail d’Intérêt Général (TIG), qui peut consister en la réparation des dégâts causés sur un équipement public.

En cas de dommage important, causant des dégâts plus lourds voire définitifs (ex : destruction de la porte d’entrée d’un local), l’acte de vandalisme est punissable jusqu’à

  • Traces de pneus sur le revêtement du court de tennis

    2 ans d’emprisonnement,

  • et 30 000 € d’amende.

Les peines sont aggravées si la dégradation :

  • sert à intimider un témoin ou une victime d’une infraction,
  • est commise contre un bien appartenant à un policier, un gendarme ou un magistrat (ou à son époux(se), concubin(e), partenaire de Pacs, à un descendant ou ascendant) en vue de l’intimider,
  • est commise dans un local d’habitation ou un lien destiné à l’entrepôt de fonds ou de marchandises en pénétrant dans les lieux par effraction,
    est commise à plusieurs,
  • est commise par une personne dissimulant volontairement son visage,
  • vise un bien public (abribus, banc public…).

Dans ces cas-là, la peine encourue pour un acte de vandalisme ayant causé d’importants dégâts est de :

  • 5 ans de prison,
  • et 75 000€ d’amende.

Ces dégradations portent atteinte à l’image de notre commune et coûtent cher à la collectivité ; la municipalité condamne fermement ces agissements inadmissibles en portant plainte.

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