Enherbement des cimetières : une solution alternative

José Berthaud, représentant de la société Kabelis, Raynald Tanter, maire, Jean-Louis Buannic, Nathalie Poulard, adjoints et Christian Burel, conseiller délégué

À la fin de l’année dernière, la municipalité a décidé d’enherber le cimetière de Kérity, une solution alternative pour ne plus recourir aux produits phytosanitaires tout en gardant des coûts de main-d’œuvre acceptables. En effet depuis le 1er janvier 2017, la loi interdit d’utiliser ces produits toxiques sur les espaces verts accessibles au public. Bien que les cimetières ne soient pas encore concernés, ils le seront très prochainement.

Fidèle à son engagement zéro phyto et anticipant la réglementation, la municipalité a choisi de continuer à enherber ses deux autres cimetières. Après celui de Kérity, traité manuellement et dont le résultat tout en étant satisfaisant reste perfectible, c’est à St Guénolé et au Bourg de bénéficier d’un procédé plus abouti.

L’hydroseeding, une technique rapide et efficace

Le 20 mars dernier, à l’initiative de Mathieu Jaouen, responsable du service espaces verts, la municipalité organisait une rencontre avec la société Kabelis, entreprise basée à Plouigneau dans le Nord Finistère. Une trentaine de représentants de collectivités telles que Quimper, Plomelin, Châteaulin, Le Juch, Plovan ont répondu à l’invitation. Ils ont assisté avec beaucoup d’intérêt à une présentation du procédé hydroseeding à la Maison pour Tous ainsi qu’à une démonstration réalisée au cimetière de St Guénolé.

Cette technique consiste à projeter un mélange composé d’eau, de mulch ou paillis, d’un fixateur, d’un engrais organique et d’un activateur de germination et d’enracinement. Ceci afin de favoriser un enracinement rapide et durable du gazon sur sols pauvres.

Pour les cimetières de St Guénolé et du Bourg, 2 jours ont suffi aux services techniques pour procéder à cette opération. L’hydroseeder, la machine servant à malaxer et projeter le substrat, a été loué en partenariat avec la mairie de Plonéour Lanvern afin de limiter les coûts de location et d’acheminement. Pour Penmarc’h, ces 2 cimetières représentent une surface de 2 700m², l’opération revient à 1€ le m².

Les autres avantages de ce procédé

> Il assure une germination, un enracinement rapide et en profondeur du gazon, les premières pousses apparaissant au bout d’une semaine ou deux.
Le substrat au sol permet une rétention de l’eau, évitant un arrosage intensif. Les fibres préservent également les graines des effets du vent et de l’érosion par l’eau.
En se décomposant, les fibres apportent un complément nutritionnel au sol.
> Il donne un meilleur rendu du fait de l’homogénéité de l’ensemencement.

En Loire Atlantique, certains cimetières sont enherbés de cette façon depuis 15 ans
Le résultat est satisfaisant et concluant. L’opération est à renouveler en général tous les 10 ans.

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