Accueil de loisirs : une invitation pour l’exposition UNICEF

Dans le cadre des 30 ans de la Convention Internationale de l’enfant (CIDE), le Conseil Municipal des Jeunes (CMJ) et le service enfance-jeunesse, en partenariat avec l’association Pont-l’Abbé Solidarité Internationale (PASI), présentent une exposition sur le thème de l’UNICEF du 28 au 31 octobre à l’Accueil de Loisirs (ALSH), dans la salle du tremplin. Les membres du CMJ, accompagnés de l’association PASI, accueilleront les visiteurs et commenteront les 13 panneaux relatant les droits des enfants à travers le monde. Les enfants de l’ALSH et les ados de l’espace-jeunes pourront apprécier l’exposition pendant la semaine.

L’exposition sera ouverte au public et aux familles le mercredi 30 octobre de 17h30 à 18h30. Elle est visible à l’ALSH, la structure est située dans la rue des écoles à Kérity.

Mairie de Penmarc’h – Service enfance jeunesse

02 98 58 41 51

Exposition : Prix de la ville de Penmarc’h – Salon des Arts 2019 au Vieux Phare – Du 19 oct. au 3 nov.

Chaque année, l’association Cap Caval’Arts organise en juin le Salon des Arts à la salle Cap Caval. Cet évènement réunit près d’une quarantaine d’artiste : peintres, sculpteurs, graveurs, photographes… En 2019, la ville de Penmarc’h a décerné un prix à quatre d’entre eux. Ces artistes primés exposent au Vieux Phare de Penmarc’h du 19 octobre au 3 novembre.

Armelle Allouis
et Jean-Paul Le Gall

« Deux regards qui se posent sur la faune de nos marais et rivages, ainsi que sur nos ports et chantiers navals de Cornouaille. L’un s’exprime par la photographie, l’autre par la sculpture. Leurs œuvres dialoguent dans une conversation artistique où leurs sensibilités se rejoignent. »

Armelle Allouis, sculptrice-céramiste, a tout d’abord été attirée par le dessin (fusain et pastel sec) avant de découvrir le modelage de la terre. C’est le raku, technique ancestrale japonaise, qu’elle privilégie pour s’exprimer ; une technique indomptable qui laisse une grande place à l’imprévisible de la cuisson. Ses œuvres se distinguent par un noir et blanc assumé : noir et blanc pour tendre vers l’essentiel ; noir et blanc soulignant la pureté de la ligne ; noir et blanc vibrant de couleurs contenues ; noir et blanc encore, adoucis par la lumière furtivement aperçue au cœur de l’œuvre et qui se joue du vide et du plein ; noir et blanc, enfin, pour laisser place au rêve…

Jean-Paul Le Gall est Quimpérois depuis 1960, après des études techniques et un passage à l’école Boulle il réalise une carrière dans l’ingénierie construction et parallèlement se consacre à sa passion la photographie. Auteur-photographe passionné par la nature et la faune sauvage, Jean-Paul Le Gall privilégie les photos d’animaux prises en milieu naturel et souhaite partager ces « instants sauvages » qu’il a eu le plaisir de vivre et de capturer. Il travaille également sur plusieurs thèmes dont la dimension minimaliste et abstraite de la nature qui se révèle à qui sait la voir, la mémoire des pierres à travers le patrimoine breton, mais aussi la vie maritime qu’il expose aujourd’hui à Penmarc’h à travers ces clichés de chalutiers colorés pris sur le vif à leur retour de pêche.

Jocelyne Creusier

Sculpteur et peintre, née à Paris en 1956. Agrégée d’arts plastiques de la faculté de la Sorbonne à Paris, elle reçoit les enseignements d’artistes contemporains de renom : Paul Virilio, Bernard Rancillac, Lygia Clark, Annette Messager, Pierre Boulez, Michel Journiac, Pierre Baqué.

Après avoir enseigné les Arts, elle crée et présente aujourd’hui ses sculptures en bronze et ses peintures sur métal dans son atelier de la Gacilly en Bretagne.
Elle participe à des expositions: à Paris, la galerie de la Boétie, celle de l’IPT Arago. En Bretagne, la galerie du Faouëdic, celle de la Passerelle de la Gacilly, le Palais des congrès de Lanester, le Salon des Beaux-arts de Lorient et le salon Cap Caval’Arts de Penmarc’h.
L’artiste reçoit en Juin 2019 le prix de la ville au salon de Penmarc’h. Participation à la biennale d’art contemporain de la Roche-sur-Yon en Vendée au printemps 2020, ainsi qu’au prochain salon des artistes français au grand Palais à Paris.

L’œuvre

Pour réaliser ses sculptures de bronze, l’artiste pratique une technique primitive, intuitive et spontanée, issue du savoir-faire des bronziers du Burkina-Faso. Le modèle est façonné en cire d’abeille, le moule de potée est en argile. Étain, laiton et cuivre recyclés constituent l’alliage de bronze. Le métal, volontairement peu ciselé, garde un aspect brut, afin de renforcer l’expressivité de la représentation humaine. Il s’agit de corps en panique. Face au chaos écologique de la planète, l’humanité en danger est représentée par des personnages en déséquilibre. Ils s’agitent, s’enfuient, se précipitent, s’agrippent, chavirent, dans le simulacre d’une danse, ultime élan de survie. D’autres implorent, méditent, dans l’espoir de retrouver le chemin de vie.
La nature en péril est évoquée par des stèles de bois carbonisé. Les statuettes de bronze se réfugient sur ces socles monumentaux. Ces supports en bois recyclé sont brûlés dans la tradition du SHOU-SUGI-BAN. Autrefois dans les maisons japonaises trônait le DAI « KOKU BASHIBA » : un grand pilier, noirci par le feu, qui portait bonheur. L’artiste détourne ce rituel, ses stèles brûlées sont la métaphore de nos forêts consumées.

Une autre mise en scène des figurines de bronze est proposée. Des lames d’acier recyclé dévorées par la rouille symbolisent aussi la transformation de la matière par le temps lui aussi dévastateur. Les bronzes sont installés comme des stylites (ermites) en haut de ces colonnes.

Coco Delorme

Peintre autodidacte native de Sars-Poteries (59), Thérèse-Christine (Coco) Delorme vit désormais à Bénodet. Passionnée depuis toujours par le dessin, elle s’adonne d’abord à la sculpture sur pierre (kersanton) et sur bois nobles (chêne, noyer). Revenue à ses premières tendances pour des raisons pratiques, elle peint à présent, à l’huile et à l’acrylique, dans un style qui a glissé progressivement du figuratif à l’abstrait. Sur de grandes toiles, emplies de couleur et de matière, s’harmonisent les couleurs en trois dimensions.
Matière, textures et formes dans lesquelles le spectateur pourra se laisser aller à une interprétation personnelle.

Photo à la une : Jocelyne Creusier, Coco Delorme, Armelle Allouis, Marie-Claire Dupont, adjointe en charge des actions culturelles, Jacques Bayet, président de l’association Cap Caval’Arts et Jean-Paul Le Gall.

Le camping municipal conserve ses deux étoiles !

Le classement deux étoiles du camping municipal Toul ar Ster arrivant à échéance au mois d’octobre 2019, les services de la ville ont activement et efficacement œuvré afin de préparer son renouvellement pour une durée de cinq ans.

La visite d’inspection réalisée par le cabinet d’audit 2 “BG qualité” a été effectuée le 5 septembre dernier. Le défi étant de répondre le plus favorablement possible aux 195 critères d’évaluation touchant divers aspects du camping. Pour exemple, les emplacements d’une surface minimum de 70 m² devaient être entretenus, délimités et identifiés par numéro. Les blocs sanitaires quant à eux devaient être irréprochables et proposer des douches et wc en nombre suffisant en particulier pour les personnes à mobilité réduite. Au niveau de l’accueil, les horaires de présence, la capacité à parler plusieurs langues ou encore les dispositifs pour traiter les réclamations des vacanciers ont aussi été évalués.

Le développement durable n’a pas été oublié puisque il est obligatoire pour les campings postulant aux deux étoiles d’avoir des actions de développement durable comme effectuer le tri sélectif ou encore la mise en place de dispositifs d’économie d’eau.
L’un des nouveaux critères d’inspection a été l’obligation pour le camping d’avoir son propre site Internet indépendant de celui de la ville. C’est ainsi que https://www.camping-penmarch.fr a vu le jour en juillet dernier et permet maintenant aux vacanciers de réserver et payer en ligne leur séjour via les formulaires proposés sur le site.

Ce classement deux étoiles, décroché avec succès, correspond pleinement au niveau de qualité que la commune souhaite apporter aux vacanciers. Les chiffres de fréquentation s’en ressentent d’ailleurs puisque le camping ne désemplit pas depuis plusieurs années. On constate encore cette année une hausse de 7,5 % des occupations des emplacements en juillet-août par rapport à 2018.

BASTET sort les griffes…

Depuis 10 ans, BASTET, association reconnue d’intérêt général, soutenue chaque année par la mairie de Penmarc’h et les cabinets vétérinaires partenaires, trappe les chats errants, les stérilise, en prend soin et les nourrit.BASTET recueille également des portées de chatons, des chattes et chats domestiques lâchement abandonnés par des propriétaires indélicats, la plupart du temps non stérilisés et, bien entendu, non identifiés… Nous avons également rencontré plusieurs cas de personnes qui déménageaient et laissaient leurs compagnons à quatre pattes derrière eux…

Cette année encore, et malgré ces 10 ans d’interventions, BASTET a fait adopter 61 chattes, chats et chatons domestiques abandonnés après les avoir fait stériliser, identifier et vacciner pour un coût total de 8 000 €. 17 chatons, actuellement en familles d’accueil, restent encore à stériliser, identifier, vacciner avant de les faire adopter… Cette situation ne peut perdurer.

Nous rappelons qu’offrir un chaton (ou n’importe quel animal de compagnie) en cadeau de Noël ou d’anniversaire est une très mauvaise idée ; un animal n’est pas une peluche ! D’autre part, nombre de personnes croient qu’une chatte doit avoir au moins une portée ; ceci est complètement faux. Tous les vétérinaires vous le confirmeront. Sachant qu’une chatte peut avoir trois et même quatre portées par an et jusqu’à six chatons par portée, nous lançons un appel aux propriétaires à se conduire en personnes responsables et à faire stériliser (et identifier) leurs animaux. Nous rappelons que l’identification du chat (et du chien) est obligatoire depuis le 11 janvier 2012, sous peine d’une amende de 4ème classe (jusqu’à 750 euros). Nous rappelons également qu’il est essentiel de faire stériliser aussi bien les mâles que les femelles.

Combien de chatons abandonnés meurent de froid, de faim, se font percuter par une voiture…

Association BASTET – Maison des Associations – rue Edmond Michelet à Penmarc’h. Tél. 06 44 99 42 77

Démarchages frauduleux sur la commune, soyez vigilants !

Actuellement, plusieurs habitants de la commune font l’objet de démarchages frauduleux à leur domicile. Une dame, âgée d’une quarantaine d’années, propose des photocopies d’un calendrier pour la somme de 10€. Elle prétend représenter une usine de Pont-l’Abbé. La municipalité tient à attirer l’attention de tous et en particulier des personnes âgées sur la recrudescence de ces démarches frauduleuses, et vous rappelle les mesures à prendre pour éviter toutes mauvaises surprises :

MÉFIEZ-VOUS

des démarcheurs ou quémandeurs en tout genre, surtout s’ils sont en groupe.

ATTENTION ÉGALEMENT

aux faux plombiers, faux agents EDF ou de sociétés de sécurité, faux gendarmes… Ils peuvent profiter d’une visite à domicile pour faire un repérage des lieux en vue d’un cambriolage.

EN TOUT ÉTAT DE CAUSE, LES PROFESSIONNELS DOIVENT ÊTRE EN MESURE DE PRÉSENTER UN EXTRAIT KBIS

Véritable “carte d’identité” à jour d’une entreprise immatriculée au Registre du Commerce des Sociétés (RCS). Leurs factures doivent faire mention du numéro SIRET de l’entreprise (identifiant de l’établissement).

ENFIN, VOUS DISPOSEZ D’UN DÉLAI DE 14 JOURS POUR VOUS RÉTRACTER

En cas de doute, ne pas hésiter à se renseigner auprès des personnes dignes de confiance avant de conclure un achat ou un contrat pour diverses prestations. Enfin, les démarchages autorisés par la commune sont précédés d’un courrier adressé au domicile des habitants concernés et les personnes, intervenant à ce titre, sont détentrices d’une carte professionnelle qu’elles sont tenues de présenter. Les habitants qui seraient démarchés par ce type d’individus sont donc invités à ne pas y donner suite et à le signaler en gendarmerie.

Les lauréats du concours des jardins fleuris récompensés

Mercredi 9 octobre, la municipalité a accueilli les lauréats du concours des jardins fleuris dans la salle des mariages. “Hors mariages, c’est la première cérémonie officielle qui se déroule dans cette salle des mariages de la nouvelle mairie où je suis heureux de vous accueillir. Vous contribuez à donner une belle image de la commune” a souligné le maire. Chaque année, la municipalité souhaite valoriser les actions réalisées par les particuliers sur la commune. À leur manière, ils contribuent au fleurissement et à l’embellissement de leur quartier et rendent ainsi la commune plus attractive. Ces actions valorisent le cadre de vie et permettent d’y vivre mieux tout au long de l’année.

Cette année, 15 inscriptions ont été enregistrées dont un désistement de dernière minute pour cause de santé. Pour remercier les 14 participants, la municipalité avait organisé une cérémonie conviviale. Après le visionnage d’un diaporama présentant tous les jardins, chacun s’est vu remettre une plaque réalisée par un céramiste bigouden établi à Pont-l’Abbé, ainsi qu’un bon cadeau d’une valeur de 30€ à dépenser chez un pépiniériste local.

Catégorie Grands jardins visibles de la rue

  • 1. Yolande Caré Dormois (route de Kervédal) ;
  • 2. Martine Bellour (Feunteunnigou) et Jacques Bayet (rue de la Joie) ;
  • 3. Lisette Guirriec (rue François-Merien).

Catégorie Grands jardins “moins” visibles de la rue

  • 1. Catherine Heintz (rue de Kervelec) ;
  • 2. Vanessa Lucas (route de Kervilon).

Catégorie Petits jardins visibles de la rue

  • 1. Pierrette LePron (Park an Hoti) ;
  • 2. Michelle Sauve (route de Kervedal) ;
  • 3. Nicole Palud (rue du port de Kérity).

Catégorie Petits jardins “moins” visibles de la rue

  • Ex aequo :  Brigitte Gadenne (venelle du commandant Charcot) et Anne-Claude Maton (rue du port de Kérity).

Catégorie Mise en valeur du domaine public

  • 1. Véronique Lasson (rue des myrtilles) ;
  • 2. Thérèse Flochlay (rue du port de Kérity) ;
  • 3. Odette Hélias (venelle du cdt Charcot).

Pour la deuxième année consécutive, le prix écocitoyen a été remis à Jacques Bayet (rue de la Joie).

Photo à la une : Christian Burel, adjoint en charge du cadre de vie, Raynald Tanter, maire, Mathieu Jaouen et Ronan Pochic, agents des espaces verts et 11 participants.

Un voyage gustatif “sur la route des fromages”

En octobre, la Semaine du Goût est un évènement incontournable pour les professionnels de la restauration. Cette semaine leur permet d’organiser des actions autour de l’alimentation et de sensibiliser les jeunes palais à la qualité des produits consommés. En 2019, le fromage est à l’honneur de la 29ème édition. En France, environ 400 variétés sont répertoriées, toutes très différentes selon les régions et le lait utilisé. La Semaine du Goût est donc un voyage initiatique et gustatif qui permet aux enfants de découvrir de nouvelles saveurs, et ainsi goûter à des aliments qu’ils ne mangent pas habituellement à la maison.

Du 7 au 11 octobre, les jeunes Penmarc’hais ont voyagé “sur la route des fromages”. À l’aide d’une carte géographique, ils ont ainsi découvert les provenances et les origines. Ils en ont conclu que chaque région avait ses particularités et ne produisait pas les mêmes variétés. Des plats élaborés avec des fromages cuisinés sous différentes formes étaient au menu, tels qu’une salade de mesclun avec ses croûtons et du Comté BIO AOP, un crumble de potiron au Parmesan, des toasts de chèvre du Menez Hom et des boulettes de bœuf sauce Roquefort. Chaque jour, un fromage différent était proposé, un réel plaisir pour les amateurs.

Au quotidien, l’équipe du restaurant scolaire confectionne en moyenne 270 repas répartis dans les trois écoles de la commune. Les produits locaux et de saison sont privilégiés tout de long de l’année. Dans l’élaboration de leurs menus, les cuisiniers innovent et proposent de nouveaux plats qui correspondent aux attentes des plus fins gourmets.

Photo à la une : Emmanuelle, Laurence, Emma, Fanny, Marylène et Marion, la brigade du restaurant scolaire de l’école Thomas Donnard à St Guénolé

ALSH – Les randonnées des 4 saisons

Mercredi 9 octobre, les enfants de l’accueil de loisirs, du tremplin de Penmarc’h et du Guilvinec ont participé à une randonnée aux alentours de Plouhinec et d’Audierne. Ils ont découvert les paysages, le patrimoine, les villages et ports de pêche du Cap Sizun. Cette sortie s’intègre dans le projet « randonnées des 4 saisons » organisé par les deux structures sur l’année 2019. Au cours de la balade, les jeunes se sont initiés également au geocaching, une chasse au trésor au cours de laquelle les participants utilisent un GPS (smartphone ou GPS de randonnée) pour s’orienter.

La découverte de son environnement proche et le renforcement des liens avec d’autres enfants font partie des objectifs de ces rencontres. Une première randonnée à Goulien a été organisée en début d’année, elle a permis aux enfants de nouer des liens nouveaux.

Accueil de loisirs
Rue des écoles 29760 Penmarc’h
02 98 58 76 93 – alsh@penmarch.fr

Vols affligeants dans les cimetières

Depuis quelques jours, des vols de plants et de fleurs ont été constatés dans les cimetières de la commune. A l’approche de la Toussaint, des personnes peu scrupuleuses en profitent pour dérober les compositions florales. Les Penmarc’hais ayant été victimes de ces actes immoraux peuvent se rapprocher de la gendarmerie du Guilvinec, tél. 02 98 58 10 20

Les Penmarc’hais rendent hommage aux Républicains Espagnols

Le samedi 28 septembre, la municipalité, en lien avec l’association pour la Mémoire de l’Exil Républicain Espagnol dans le Finistère (MERE-29), a rendu hommage aux Républicains Espagnols à Penmarc’h lors de diverses manifestations.

Hommage à Joseph Moreno

Une première cérémonie officielle était organisée au monument aux Morts de Poulguen, le lieu de rassemblement réservé habituellement à la commémoration de l’Armistice du 8 Mai 1945. En ce lieu même où plusieurs résistants dont Antonio Garcia Martin, alias Joseph Moreno, furent froidement exécutés par l’occupant nazi le 21 avril 1944. Pour rappel, en juin 1943, Joseph Moreno se retrouve à Lorient, puis à Rennes et ensuite à Brest où tout en exerçant le métier de cordonnier, il devient le responsable d’un groupe de résistants espagnols appelés Los Deportistas (“les sportifs” en français). Il est arrêté le 28 mars 1944 à Brest suite à une dénonciation, puis déféré à la prison de Quimper et exécuté à Poulguen. À l’occasion de la cérémonie du 8 Mai, un vibrant hommage avait été rendu à ces hommes qui ont perdu la vie en combattant pour la liberté et en défendant les valeurs de notre patrie.

L’exil des espagnols

Pendant la guerre civile d’Espagne (1936-1939), 150 000 citoyens républicains espagnols et près de 500 000 en 1939 franchiront la frontière franco-espagnole à la suite de la chute de la Seconde République espagnole et de la victoire du général Franco. La Retirada est le nom donné à cette période de l’histoire. La plupart d’entre eux embarqueront sur des navires de fortune, en quête d’exil et de liberté. Beaucoup entreront en résistance et combattront l’occupant nazi en France et notamment dans le Finistère.
Le naufrage du Huerta à St Pierre
Mais l’histoire de Penmarc’h avec les exilés Républicains ne se limite pas à la résistance. En effet, le 20 octobre 1937 à Aviles, près de Gijón au Nord de l’Espagne, 120 républicains espagnols, des officiers de l’armée républicaine pour la plupart d’entre-eux, embarquent à bord du Huerta un chalutier de 20m. Acculés sur la côte atlantique espagnole près de Gijón et encerclés par leurs adversaires, ils sont contraints de quitter leur pays. Ces hommes voyagent pendant 3 jours sans nourritures et vivent dans des conditions déplorables. Dans la soirée du 23 octobre 1937, une très forte tempête s’abat au large de Penmarc’h et le bateau fait naufrage au petit matin à St Pierre, à proximité du Phare d’Eckmühl. M. Guillou, maître guetteur du sémaphore à l’époque assiste à la scène, puis alerte la population. N’écoutant que leur courage et leur désir de sauver les vies, les marins de trois embarcations penmarc’haises partiront à leur secours :

  • le Léon Dufour, canot de sauvetage à rames et à voile, patron Corentin Stéphan
  • le Saint Thomas, pinasse à moteur, patron Thomas Lucas
  • la Cassiopée, grande plate à avirons, patron Michel Bouguéon

Grâce à la ténacité et à l’engagement de ces équipages, tous les espagnols ont été sauvés. Certains d’entre eux ont été logés à l’ancien hôtel du Phare d’Eckmühl, puis ont été acheminés à Plouhinec. Dans les jours qui ont suivi, ils sont repartis au combat en Espagne pour lutter contre les franquistes.

Le 8 mai 1938, lors d’une cérémonie à la Sorbonne, présidée par l’amiral Lacaze, ancien ministre de la Marine, plusieurs sauveteurs ont été honorés. Les patrons des navires nommés ci-dessus ont reçu une médaille d’or pour avoir sauvé au péril de leur vie tous les réfugiés du Huerta.

Exposition et conférence à la salle Cap Caval

L’après-midi, à la salle Cap Caval, en parallèle d’une exposition retraçant l’histoire des Républicains Espagnols dans le Finistère, plusieurs modules étaient proposés. Jean Sala Pala, membre de l’association et fils d’un Républicain Espagnol a brillamment plongé la soixantaine d’auditeurs dans l’histoire Espagnole des années 30 et exposé les causes et conséquences de cet exil. Claudine et Jean-Pierre Durand ont ensuite projeté le diaporama qu’ils ont réalisé il y a quelques années avec l’aide notamment de Jeanne Lucas, fille de Thomas Lucas, l’un des patrons-sauveteurs. Ce film s’intitule “Le sauvetage du chalutier Huerta”, il est consultable sur la plate forme “Viméo”. L’après-midi s’est poursuivie par la narration du parcours de Antonio Garcia Martin par Claudine Allende Santa Cruz. Un moment empreint d’émotion, puisque bien qu’aux mains des Allemands et soumis à de nombreuses tortures, il ne dénonça jamais ses camarades résistants. L’un d’eux était Lucas, le papa de Claudine Allende Santa Cruz.
Le maire a conclu la journée en rappelant le devoir impérieux de mémoire.

Photo à la une : moment de recueillement au monument des Fusillés de Poulguen

Documentaire : le sauvetage du chalutier Huerta

Version française

Version bretonne

Les discours de la cérémonie