Le bourg fait actuellement l’objet d’une refonte globale d’aménagement qui prévoit la requalification des rues François Merrien, du 19 Mars 1962, Laënnec, l’église, Mathurin Méheut et les abords de la place du 11 Novembre 1918. À la mi-avril, la municipalité fait le point sur l’avancée des travaux. À ce stade, les réseaux électriques ont été enfouis et les trottoirs refaits. Les derniers feux tricolores du Pays Bigouden ont été enlevés.

Dans les prochaines semaines, le carrefour sera surélevé afin de réduire la vitesse des automobilistes. La circulation devrait être rétablie vers la fin mai dans la rue François Merrien (axe mairie vers Kérity). En parallèle, la municipalité prévoit plusieurs tranches de rénovation de la voirie allant jusqu’à la rue de la Marine dont les travaux sont prévus en 2025.

À la mi-mai, la seconde phase débutera. Une partie de la rue Laënnec, la rue du 19 Mars 1962, la place du 11 Novembre 1918 et la rue attenante seront fermées à la circulation jusqu’à la fin juin. Les commerces Chez Bruno et O’Resto du bourg restent ouverts et accessibles. L’accès au cimetière est maintenu.

Valorisation du quartier historique et cohabitation des mobilités

À l’emplacement de la maison déconstruite (angle des feux tricolores), une placette avec du mobilier urbain sera aménagée. La rue de l’église sera pavée pour valoriser le centre historique et le patrimoine. Sur la place du 11 Novembre 1918, un revêtement perméable permettra une meilleure infiltration des eaux pluviales, un sanitaire adapté aux PMR (personnes à mobilité réduite) sera intégré.

“Ces travaux vont au-delà d’une requalification, c’est un projet ambitieux” explique la maire. “Ils contribuent à l’attractivité du centre bourg et à valoriser le quartier historique, à améliorer le cadre de vie pour une meilleure cohabitation entre les mobilités”. “Les projets d’aménagement du centre bourg et de Kérity sont les plus importants du mandat.” Pour le bourg, les dépenses s’élèvent à 600 000 euros avec une subvention du Département à hauteur de 100 000 euros. Les travaux de voirie sont réalisés par l’entreprise Le Pape, les aménagements paysagers par Bellocq Quimper. Les aménagements devraient se terminer fin juin.

Photo à la une : Gwenola Le Troadec, la maire ; Jean-Pierre Savina, conseiller délégué aux travaux, sont entourés par Mickaël Leroux de CIT, Steven Le Du pour les services techniques et les techniciens des entreprises Le Pape et Bellocq.

La saison vient d’être lancée au centre nautique municipal. Les supports de navigation sont multiples : kayak, catamaran, planche à voile, optimist et de la pirogue en nouveauté. Cette année, le fonctionnement est différent : « Nous proposons les activités selon les coefficients de marée. Nous nous adaptons au site afin de sensibiliser le public à l’environnement » explique Fanch Guiziou, responsable de la structure. « C’est un nouveau challenge ! ». Autre changement, le point location, qui ouvrira en mai, se situera en face de la Pyramide afin de faciliter la logistique et limiter le transport du matériel. Tous les départs se feront à cet endroit contrairement aux années précédentes.

Des nouveautés : des pirogues et des kayaks enfants

Les moniteurs viennent de réceptionner deux pirogues afin de diversifier l’offre. « C’est une volonté commune avec la municipalité de proposer de nouvelles activités quelles que soient les conditions météorologiques et de profiter de la polyvalence du personnel » explique le responsable. Les modèles cinq places sont adaptés pour des familles avec la possibilité de coupler deux pirogues côte à côte. « Le site des Étocs est l’un des seuls endroits du Finistère sud avec des rochers. Il y a un réel potentiel pour ce genre d’activité ». Autre nouveauté, l’arrivée de quatorze kayaks de mer enfants, adaptés dès 8 ans.

La volonté est de diversifier les offres tout en préservant l’environnement. Le centre nautique est affilié au réseau « Au fil de l’eau ». Il a investi dans un nouvel équipement qui permet de recycler 80 % de l’eau utilisée pour nettoyer les combinaisons et le matériel. « C’est une volonté commune pour préserver les ressources » explique Jean-Marc Bren, adjoint municipal référent activités nautiques.

Le jardin des mers et les moussaillons, des activités pour 4-8 ans

En période estivale, le centre nautique proposera le « jardin des mers » et les « moussaillons » pour les enfants de 4 à 8 ans. Ces deux formules originales ont pour but de familiariser dès le plus jeune âge à la navigation et de sensibiliser à l’environnement marin (sortie pêche à pied, observation d’un aquarium, etc.). L’encadrement est d’un moniteur pour huit enfants.

Pour les trois écoles de la ville, les stages d’initiation sont reconduits. La municipalité finance 12 séances par enfant, soit 1 200 stages au total.

Contact. Centre nautique – 501, rue de Toul ar Ster – 02 98 58 64 87 – Réservations en ligne : nautisme-penmarch.fr

Photo à la une. Les permanents : Gwénaëlle Balouin, Fanch Guiziou ; les saisonniers : Sabine Carrot, Pierre Bona et Laurent Bregaint ; Jean-Marc Bren, adjoint municipal.

Pyramide du Ster
02 98 58 64 87
https://www.nautisme-penmarch.fr

Commémoration de la journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation : dimanche 28 avril 2024 à 11h, rassemblement place Tréoultré au bourg.

La cérémonie sera suivie d’un moment de convivialité à la maison pour tous offert par les Anciens Combattants.

Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation. Chaque année, le dernier dimanche d’avril commémore la mémoire des victimes de la déportation dans les camps de concentration et d’extermination nazis lors de la Seconde Guerre mondiale. Des actions sont mises en œuvre avec les fondations et les associations de mémoire. Cette journée est l’occasion de sensibiliser les élèves au monde de l’internement et de la déportation.

Plus de 150 personnes ont assisté à la conférence.

La ville de Penmarc’h organise pour la 2ème année consécutive un cycle de trois conférences sur le changement climatique pour comprendre et s’adapter, ouvert à tous les habitants du territoire. Le 17 avril, Yves-Marie Paulet et Pascal Le Floc’h, enseignants chercheurs ont présenté la thématique “climat et halieutique.” Yves-Marie Paulet a partagé sa vision sur la trajectoire historique des pêches maritimes françaises et plus spécifiquement en Bretagne, et les conséquences du réchauffement climatique sur les écosystèmes marins. “La température augmente à une vitesse jamais rencontrée » explique le scientifique. “Les océans se réchauffent et s’acidifient”, “avec une augmentation d’1°C, les espèces remontent vers le Nord, déséquilibrant les écosystèmes”. “Nous savons que tout va changer vite, il faudra nous adapter”.

Pascal Le Floc’h est ensuite intervenu, il est spécialisé en économie maritime. Il a rappelé le contexte de la filière pêche depuis le début des années 80 jusqu’à aujourd’hui. En 1983, la PCP (politique commune de la pêche) européenne a entraîné de nombreux changements avec notamment l’instauration des quotas de pêche dans le but de préserver les ressources. Cette politique a eu des conséquences lourdes d’un point de vue économique sur la filière. En Bretagne, le nombre de navires a considérablement diminué, “la flottille a été divisée par deux en l’espace de quarante ans.” En 1991, le plan Mellick réforme la PCP entraînant déjà un plan de sortie de flotte. Les nouvelles réglementations (Brexit, contexte environnemental, etc.) malmènent une nouvelle fois la filière, n’épargnant pas les ports bigoudens.

Deux professionnels du secteur ont pris la parole. Solenne Le Guennec, coordinatrice au comité départemental des pêches maritimes du Finistère, a expliqué que « les pêcheurs sont soumis à des règles et des contraintes environnementales », « les réglementations ne sont adaptées à notre territoire ». Guillaume Nicolle, conchyliculteur à Loctudy, a fait état de son activité. “L’acidification des océans impacte le développement des coquillages et les toxines polluantes entraînent des arrêts temporaires des activités.”

La conférence a été suivie par plus de 150 personnes. Elle s’est clôturée avec un échange avec le public. La maire a conclu par : “Il faudra réfléchir collectivement, trouver des solutions ensemble. Le changement climatique va à toute allure”.

Un comité scientifique à Penmarc’h

Ces conférences ont pour but d’informer et de sensibiliser les habitants face aux enjeux du réchauffement climatique. Elles sont organisées avec Philippe Davy, directeur de recherches au CNRS et membre du Haut Conseil Breton pour le Climat, il pilote le comité scientifique à Penmarc’h. À ses côtés : Éric Calais, académicien et géologue-géophysicien ; Yves-Marie Paulet, chercheur au Laboratoire des sciences de l’environnement marin et professeur des universités et Pascal Le Floc’h, enseignant chercheur en économie maritime. Ces scientifiques habitent le Finistère et connaissent bien le Pays Bigouden, ils ont un intérêt local.

En pratique. Prochaine conférence : climat et littoral le mercredi 22 mai à 18h30, salle Cap Caval. Gratuit.

Photo à la une, au premier plan : Éric Calais, Gwenola Le Troadec, Solenne Le Guennec, Philippe Nicolle. Au second plan : Pascal Le Floc’h, Philippe Davy et Yves-Marie Paulet.

Nyla Durand pratique le judo à haut niveau, c’est son sport de prédilection. Elle a commencé à l’âge de 5 ans au dojo des Étocs à Penmarc’h. À tout juste 16 ans, elle a déjà un beau palmarès à son actif*. Le 10 février dernier, elle a été sacrée championne de Bretagne juniors. Ses très bons résultats lui ont permis d’accéder au championnat de France juniors à Paris en mars dernier. Nyla s’entraîne quatre fois par semaine et a deux préparations physiques au pôle espoirs à Rennes. Elle est ici en photo avec Gilles, son coach, ceinture blanche rouge 6ème dan haut gradé. Elle étudie au lycée Bréquigny, en section sport-études.

En 2023, la ville de Penmarc’h lui avait décerné la bourse aux champions de 1 000 euros pour l’aider à financer ses frais liés à son sport.

Nyla a l’avenir devant elle et de nombreuses compétitions à venir. Retenez bien son nom !

*Palmarès de Nyla

• Avril 2024 : 3ème aux championnats de Bretagne par équipe avec son club à Landerneau
• Mars 2024 : championnats de France cadettes à Paris
• Mars 2024 : championne de Bretagne cadettes à Guerlédan
• Mars 2024 : championnats de France juniors Paris 16ème de finale
• Février 2024 : championne de Bretagne juniors à Concarneau alors qu’elle n’est que cadette 2
• Janvier 2024 : championne du Finistère cadettes à Saint-Renan
• Septembre 2023 : 2ème place au tournoi label A à Lamballe
• Mai 2023 : championne de Bretagne espoirs
• Saison 2021/2022 : championne de Bretagne minimes et 5ème aux championnats de France (première compétition nationale)

Un récupérateur d’eau pluviale a été installé dans la cour des services techniques. C’est un mur qui est composé de 20 réservoirs reliés à une toiture d’une surface de 150 m². Il permet de stocker jusqu’à 12 600 litres. L’investissement vise à réduire les consommations d’eau de ville. L’eau récupérée permet d’arroser les plants, les espaces verts dont le stade municipal… « En cas de sécheresse comme en 2022, nous avons besoin de 4 800 litres d’eau par semaine » explique Mathieu Jaouen, responsable des espaces verts. « Cette réserve nous permettrait de tenir environ un mois et demi sans utiliser l’eau de ville ».

Un produit 100% breton

Le mur d’eau est fabriqué dans le Morbihan et commercialisé par l’entreprise Murdeau, basée à Pluguffan. Il est en polyéthylène haute densité et peut supporter des températures de -15° à + 40°C. 100% recyclable, il résiste aux rayons ultra-violets afin d’éviter la prolifération d’algues et de bactéries. Il est équipé de grilles anti-moustiques et de filtres. Il est garanti 10 ans pour une durée de vie minimum de 50 ans. Il a coûté 20 000 euros, l’agence de l’eau prend 80% à sa charge.

Cet investissement s’est fait dans le cadre de la politique environnementale menée par la municipalité (panneaux photovoltaïques, plantations d’arbres, déplacements doux, etc.).

Légende photo : Gilles Mercier, conseiller délégué à l’environnement ; Stéphane Jaffré et Christophe Gloaguen aux services techniques devant le mur d’eau.

La municipalité a investi dans un manuscopique, un engin de manutention qui permet de soulever jusqu’à 2 tonnes. Il permet de déplacer les blocs béton pour sécuriser les accès en cas de risque de submersion marine. Il est aussi utilisé pour transporter les barnums et autres matériels afin d’organiser les événements associatifs. Il complète le camion grue et la tractopelle, il améliore les conditions de travail des agents des services techniques. L’engin est robuste et compact. Il est équipé d’un godet et d’un bras télescopique pouvant atteindre 3 mètres. Il est homologué pour circuler sur la route, il se déplace à 45 km / h.

Légende photo : Jean-Pierre Savina, conseiller délégué aux travaux ; Christophe Gloaguen et Fabien Callarec aux services techniques présentent le manuscopique.

Penmarc’h entre terre et mer, le grand défilé costumé aura lieu cette année le dimanche 04 août. Pour les personnes qui souhaitent défiler, les premiers essayages se feront du 22 au 24 avril et le 27 avril de 14h à 17h à l’atelier de l’association, dans l’ancienne Poste à Saint Guénolé (près de l’école).

Par ailleurs, l’association recherche une centaine de bénévoles pour le 04 août pendant 2 heures.

Contact : 06 74 74 23 50 – penmarch.terre.et.mer@gmail.com

Johan et Emeline Marchand avec leur fils

Johan Marchand, chef du restaurant Le Sterenn à Saint-Guénolé, a été intronisé Maître cuisinier de France à Ajaccio le 8 avril. Il devient ainsi ambassadeur de la gastronomie française. Il aura pour mission de participer au concours des meilleurs apprentis et de repérer les jeunes talents. Johan Marchand et son épouse Émeline officient au Sterenn depuis 2008. Ils sont très fiers d’avoir reçu cette distinction.

Le chef est très exigeant sur la fraîcheur des matières premières. Il se réapprovisionne chez les producteurs locaux. Il aime travailler et valoriser les produits du terroir et de la mer. À la carte, il propose entre autres une sole meunière, un mille-feuille de crabe, des ravioles de langoustines avec risotto et saucisse de Molène, un feuille à feuille de fraises en gelée avec une crème au basilic.

L’hôtel-restaurant est en cours de rénovation. Il rouvrira le samedi 4 mai. Il faudra patienter quelques jours pour déguster les mets. L’établissement est bien situé entre le phare d’Eckmühl et le port de Saint-Guénolé. La salle du restaurant offre une vue panoramique sur l’océan.

Hôtel-Restaurant Sterenn – 32, rue de la Joie – Saint-Guénolé-Penmarc’h – Contact : 02 98 58 60 36

Jérôme Gourmelen

Un autre chef penmarc’hais à l’honneur

Félicitations à Jérôme Gourmelen, 36 ans, qui officie au restaurant Ar Men Du à Névez. Il a obtenu une première étoile au Guide Michelin le 18 mars dernier. Le chef, originaire de Penmarc’h, est réputé pour ses préparations de poisson cru façon ikejime (technique japonaise), ses associations terre et mer, ses desserts imaginatifs.

Un grand bravo à eux !