Pour la quatrième année consécutive, la ville de Penmarc’h et la commission extra-municipale de la langue bretonne organisent la fête de la langue bretonne, gouel ar brezhoneg, le samedi 15 mars. La plupart des animations se tiendront à la Maison pour tous au bourg, en face de la mairie.

Des nouveautés

“L’idée de ce programme est de diversifier les activités et de montrer tout ce que l’on peut faire en breton”, explique Camille Diquélou, présidente de l’association Ti brezhoneg ar Vro Vigoudenn. Parmi les animations, notons l’exposition de livres en bois de Richard Guéguen de 10h à 17h. Cet artiste, qui vient de Loctudy, crée des sculptures littéraires, librement inspirées des œuvres d’écrivains célèbres. Les cartels, encadrements décoratifs, sont légendés en breton. À 11h, des chants et des danses avec le duo de kan an diskan, chant et contre-chant, Le Corre et Fustec. Les deux chanteuses, bien connues sur le territoire, présenteront les différents styles de chants et de danses. À 14h30, Marie-Aline Lagadic et Klervi Rivière, le duo mère et fille présentera une conférence sur la grève des sardinières dans le Pays Bigouden et Douarnenez.

Le concert de Skolvan clôturera cette journée festive à la salle Cap Caval. Le quatuor, composé de Régis Huiban (accordéon chromatique), Gilles Le Bigot (guitare folk et acoustique), Youenn Le Bihan (bombarde, piston) et Bernard Le Dreau (saxophone), est bien connu des amateurs de Fest Noz. Le groupe a célébré ses 40 ans en 2024. Skolvan reprend des thèmes traditionnels mais aussi et surtout des compositions inspirées des musiques des terroirs traditionnels bretons. Wipidoup, et le duo Le Corre et Fustec animeront également la soirée. Rendez-vous donc à 20h30 à la salle Cap Caval, entrée 10 euros, billetterie à l’accueil de la mairie et sur place le soir du concert.

D’autres animations sont programmées : jeux bretons, galoche, dictée, histoires drôles et messe.

En détail dans le programme en cliquant ici.

Une volonté de promouvoir le breton

“Cet événement permet de réunir tous les acteurs de la langue bretonne sur le territoire, de promouvoir le breton avec un public large mais pour celles et ceux qui ne sont pas bretonnants”. Les organisateurs tiennent à souligner que Penmarc’h est la seule commune sur le territoire bigouden à organiser une fête de la langue bretonne. Les précédentes éditions ont remporté un joli succès attirant des sud finistériens.

Depuis 2011, la ville de Penmarc’h adhère à la charte Ya d’ar Brezhoneg (Oui à la langue bretonne !) en partenariat avec l’Office Public de la Langue Bretonne. En 2013, la ville de Penmarc’h a reçu le label de niveau 2. En 2021, une commission extra-municipale en langue bretonne a été créée, elle regroupe des passionnés et des amoureux de la langue bretonne. Pour la première année, une fête de langue bretonne a été organisée à Penmarc’h en octobre 2021 avec au programme des rencontres, lectures, discussions, dictée, des ateliers pour les enfants… La ville de penmarc’h s’associe à la Redadeg, une course à pied de relais organisée à travers la Bretagne.

En pratique. Fête de la langue bretonne : samedi 15 mars à partir de 10h à la Maison pour tous. Entrée libre, hormis le Fest Noz à 10 euros, accessible à tous.

Photo à la une : les organisateurs de la fête de la langue bretonne et la maire Gwenola Le Troadec.

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La ville de Penmarc’h et l’Opac (Office public d’aménagement et de construction) viennent de lancer la commercialisation des terrains constructibles dans le quartier de Kerontec, rue Rouget de Lisle.

Le lotissement se situe à l’ouest du bourg, près du stade municipal. Il comprend sept lots libres à prix abordables. La municipalité poursuit son engagement pour le développement du territoire et la création de nouveaux logements accessibles. « C’est un projet qui nous tient à cœur car il va permettre à des jeunes primo-accédants de devenir propriétaires à un prix abordable », explique Jean-Paul Stanzel, premier adjoint municipal.

Les conditions d’attribution

Les parcelles sont viabilisées, elles sont raccordées aux réseaux (électricité, eau, gaz, téléphone et assainissement). Les terrains, libres de constructeur, ont une superficie comprise entre 475 m² et 615 m². Le prix de vente est fixé à 105 euros le m², soit un terrain à partir de 50 000 euros.
Des conditions d’attribution ont été déterminées : les terrains sont exclusivement réservés à la construction d’une résidence individuelle principale et la priorité est donnée aux jeunes ménages avec enfants, ainsi qu’aux primo-accédants.

Comment candidater

Les personnes intéressées doivent s’inscrire auprès de Bretagne Ouest Accession. Un dossier leur sera envoyé par mail le 12 mars, elles auront jusqu’au 30 avril 2025 pour le retourner. Une commission de représentants de la commune et de l’Opac allouera les lots d’ici fin juin. Les constructions devraient débuter d’ici la fin de cette année. Trois maisons en accession sociale à la propriété seront également commercialisées ultérieurement. 

Contact : Bretagne Ouest Accession – Aurélie Alcantara et Grégory Mata – 02 98 55 70 00 – www.boaccession.fr

Photo à la une : les représentants de la mairie et de l’Opac posent devant les terrains constructibles (Crédit photo : Le Télégramme).

En détail dans le communiqué de l’OPAC

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À l’occasion de la journée internationale de la femme, le 08 mars, la ville de Penmarc’h rend hommage à Anita Conti.

Anita Conti (1899-1997) fut la première femme océanographe française. Entre les deux guerres mondiales, elle commença à dresser les premières cartes de pêche, alors qu’on ne disposait que de cartes de navigation. Son activité scientifique contribua à rationaliser les pratiques de pêche hauturière. Mais dès les années 1940, elle s’inquiéta des effets de la pêche industrielle sur les ressources halieutiques. En 1952, elle embarque sur un chalutier pour partager la dure vie des pêcheurs de morue en Atlantique. Seule avec sa caméra, ses appareils photo et soixante hommes durant six mois.

Un ancrage à Penmarc’h

L’océanographe a profondément marqué les gens de mer et elle avait un lien étroit avec Penmarc’h. Au port de Saint-Guénolé, trois bateaux de pêche ont été nommés en sa mémoire : dès 1958, le Racleur d’océan, patron Jean Savina ; de 1963 à 1970, Anita Conti, patron Jean Tanneau et un second navire Anita Conti, patron Joël Tanneau, mis à l’eau en 1985 et inauguré par l’océanographe.
« La dame de mer », comme elle était surnommée, décède le 25 décembre 1997 à Douarnenez. Ses cendres sont dispersées quelques mois plus tard lors d’une émouvante cérémonie en 1998, qui se déroule à bord de l’Anita Conti de Joël Tanneau.

Le 9 novembre 2024, à l’occasion du Mois du doc, la ville de Penmarc’h lui a rendu hommage en diffusant le documentaire « Voyage de documentation de Madame Anita Conti » de la réalisatrice Louise Hémon. Le film dessine le portrait de cette femme pionnière qui avait pressenti la nécessité de la protection des océans.

Une rue de Penmarc’h sera bientôt à son nom suite à une délibération en conseil municipal.

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La ville de Penmarc’h rend hommage aux victimes du terrorisme le mardi 11 mars en organisant une cérémonie et une conférence. Le 11 mars est la journée européenne qui commémore le souvenir de tous les attentats terroristes. 

À Penmarc’h, depuis quelques jours, un nouveau lettrage est visible sur le fronton de la mairie. Il reprend les valeurs républicaines “Liberté, Égalité, Fraternité”. C’est un signe fort pour les élus “la laïcité est attaquée partout, il est important de rappeler nos valeurs, celles de la République…” commente la maire Gwenola Le Troadec.

Gilles Bernard, adjoint municipal, rappelle l’article 1er de la loi de 1905 “La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes dans l’intérêt de l’ordre public”.

Une commémoration le 11 mars

La municipalité invite tous les habitants du territoire à se réunir le mardi 11 mars à la mairie. “Cette commémoration est une initiative de la municipalité, elle aura lieu à une date symbolique”.
15h, en mairie : cérémonie, suivie de lectures de textes de Victor Hugo et de Henri Pena Ruiz, par les penmarc’hais Xavier Bazin et François Hoffmann.
18h30, à la salle Cap Caval : conférence “pourquoi la laïcité ?”, présentée par Henri Pena-Ruiz, philosophe, enseignant et écrivain, agrégé de l’université et docteur en philosophie.

Photo à la une : Dominique Riquier, Gwenola Le Troadec, Marie-Odile Soete, Yves Soete et Gilles Bernard annoncent la journée commémorative devant le nouveau lettrage de la mairie.

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Des étudiant(e)s à l’institut de géoarchitecture à l’UBO (Université de Bretagne Occidentale) à Brest réalisent actuellement une étude sur le cadre de vie des penmarc’hais.

Ce questionnaire a pour objectif de produire une connaissance actualisée sur les pratiques et les attentes en termes de cadre de vie à Penmarc’h. Il servira notamment aux étudiants de deuxième année du Master aménagement urbanisme développement et environnement (AUDE) de l’Institut de géoarchitecture, ils travailleront à la fin du mois de mars sur des propositions d’aménagement du site du musée de la Préhistoire. 

Le temps de réponse est estimé à 15 minutes. Validité jusqu’au 12 mars 2025.

Accédez au formulaire en cliquant ici.

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