Plage du Ster – Des casiers à goémon pour renforcer le cordon dunaire

La municipalité, en partenariat avec la CCPBS (Communauté de communes du Pays Bigouden sud), expérimente une gestion souple pour lutter contre le recul du trait de côte. Les tempêtes successives et les grands coefficients de marée fragilisent le littoral et plus particulièrement la dune du Ster qui est exposée aux risques de submersion marine. Depuis 2013, le trait de côte a reculé de 15 mètres selon l’analyse des données d’évolution.

Consciente de cette problématique et des enjeux, la municipalité a lancé plusieurs phases de réfection dont le but est de protéger les habitants et leurs biens, ainsi que les espaces naturels. L’équipe municipale porte une attention particulière à l’environnement et à sa préservation.

Des casiers à goémon

Depuis mars dernier, la municipalité expérimente des casiers à goémon, poch teil en breton, sur une distance de 100 mètres entre le centre nautique municipal et le camping Le Grand Bleu. Les espaces ont été délimités par des pieux en bois et des ganivelles, des casiers remplis de goémon renforcent ce dispositif d’éco-ingénierie favorisant le renforcement naturel du cordon dunaire. Les casiers sont positionnés en front de dune, fermés côté mer et ouverts coté dune. Ils sont remplis de macro-algues de rives dont les échouages sont importants sur le secteur. “Le principe consiste à engraisser naturellement la dune et à retenir le sable” commente Guillaume Esteva-Kermel, chargé de mission submersion marine à la CCPBS.

Suivi du trait de côte

Depuis 2019, la CCPBS bénéficie d’un dispositif de suivi de l’évolution du trait de côte dans le cadre du PAPI LSF (Programme d’action de prévention des inondations). Le prestataire retenu, le bureau CASAGEC ingénierie, effectue deux levés topographiques annuels de profils de plage, un levé photogrammétrique annuel au drone en automne, ainsi que des expertises complémentaires en cas de tempête. L’analyse des données est restituée aux collectivités.

Ces casiers à goémon feront l’objet d’une évaluation après les tempêtes hivernales. La zone pourrait être élargie si les résultats sont concluants. Un second projet est en cours de réflexion entre Saint-Pierre et la Chapelle de la Joie. Le coût de la première opération est de 4 500 euros, ce qui correspond à l’achat des poteaux et des ganivelles. Les travaux ont été réalisés en régie par les agents municipaux et communautaires.

Photo à la une : Guillaume Esteva-Kermel, chargé de mission submersion marine à la CCPBS et Gwénaël Perdriel, responsable des services techniques municipaux posent devant le dispositif.

 

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