Une expérimentation d’éco-pâturage avec des chèvres des fossés

Damien, l’agent des espaces verts ; Catherine et Serge, les éleveurs

Depuis le 09 décembre, la municipalité expérimente l’éco-pâturage à Poulguen. Deux chèvres des fossés entretiennent une parcelle d’environ 3 000 m². Il s’agit d’une démarche raisonnée pour débroussailler naturellement les espaces verts. Cette méthode de gestion douce, non polluante et non bruyante préserve l’écosystème et la biodiversité. C’est une solution alternative à l’entretien mécanique des espaces verts.

Plusieurs avantages qui permettent de réduire les déchets verts liés à la fauche et de contribuer à la fertilisation naturelle des sols. L’éco-pâturage limite l’embroussaillement et le développement des plantes invasives, il sensibilise le public à la biodiversité et à l’environnement. Il participe à la conservation et à la protection des races peu connues et anciennes comme la chèvre des fossés, le mouton d’Ouessant…

La mairie a passé une convention avec l’association de sauvegarde et de promotion de la chèvre des fossés du Grand Ouest, dont le siège est situé à l’écomusée de Rennes. Les deux chèvres viennent d’Ille-et-Vilaine.

La chèvre des fossés

Race rustique ancienne et peu connue, originaire de l’Ouest de la France. Elle est appréciée pour débroussailler les espaces naturels et s’adapte à tout type d’environnement. Elle valorise les fourrages grossiers et les arbustes. La chèvre des fossés est de taille moyenne et d’ossature légère, sa robe à des couleurs variées. Sa tête arbore des cornes, les oreilles sont fines et en forme de V. Son poil, plus ou moins long, est pourvu d’une épaisse bourre en saison hivernale. Les femelles pèsent entre 30 kg et 40 kg, les mâles entre 50 kg et 60 kg. Elle est parfaitement adaptée au climat océanique et ne craint pas l’humidité, elle peut passer l’hiver dehors. C’est un animal docile. Longtemps délaissée, la chèvre des fossés réapparait dans les années 1980. En 2004, le ministère de l’agriculture la reconnaît comme race. 137 éleveurs sont recensés en France principalement dans le Grand Ouest, pour un cheptel d’environ 1 600 têtes.

Les consignes

Un agent municipal veille à la sécurité et au bien-être des chèvres. Il est demandé à toute personne de ne pas donner de nourriture même du pain, de laisser l’enclos fermé et de préserver leur tranquillité.

Photo à la une : les deux chèvres ont rejoint Penmarc’h le 09 décembre.

 

Mairie de Penmarc’h
02 98 58 60 19

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