Penmarc’h rend hommage aux Péris en mer

Le samedi 2 novembre, comme chaque année, la municipalité a rendu hommage aux Péris en mer. Un moment de recueillement en mémoire des personnes qui ont perdu la vie en navigant.

Une centaine de penmarc’hais s’est ainsi recueillie samedi dernier dans les 3 cimetières de la commune, samedi dernier. Cette cérémonie permet de ne pas oublier les victimes des naufrages et de rappeler la dangerosité de la mer. Nombreux sont les membres de notre communauté de gens de mer à avoir perdu un frère, un père, un grand-père, un fils ou un ami dont nous avons le devoir de perpétuer leur mémoire. Pour la plupart, ce sont des marins qui sont décédés en faisant simplement leur travail.

C’est aux côtés de la députée Liliana Tanguy et du vice-président de la caisse des péris en mer Robert Bouguéon, que Raynald Tanter a souhaité rendre hommage aux naufragés et plus particulièrement aux sauveteurs de la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM) des Sables d’Olonne en Vendée qui ont été lourdement endeuillés cette année. Le 7 juin dernier, trois sauveteurs de cette station de sauvetage avaient perdu la vie au cours d’une opération.

Raynald Tanter a également fait allusion au Brexit, véritable enjeu économique pour les pêcheurs qui naviguent au large des côtes anglaises. « La mer est un danger pour les professionnels qui la tutoient, comme pour ceux qui, par loisirs, la vouvoient, mais il faut nous battre lorsqu’elle représente un enjeu pour notre économie locale », a t-il commenté.

Photo à la une : moment de recueillement pour Robert Bouguéon, un représentant de la SNSM, Liliana Tanguy et Raynald Tanter

Je consulte le discours en cliquant ici.

Intempéries – la D53 (au niveau de Quelourn) barrée

Du fait des nombreuses précipitations tombées ces derniers jours, les canalisations bordant la D53 (axe du Bourg vers St Guénolé) sont saturées et la route est inondée au niveau de Quelourn. Afin d’éviter un accident, les pompiers et la Direction des Territoires et de la Mer (DDTM) sont intervenus la nuit du samedi 2 au dimanche 3 novembre. La route a été barrée et une déviation a été mise en place. Les automobilistes venant de St Guénolé doivent passer par la rue des Cormorans et ceux venant du Bourg par la rue du Loch. Cette déviation est valable jusqu’à rétablissement de la situation.

Mairie de Penmarc’h

02 98 58 60 19

Les jeunes découvrent l’handisport

Acti-Jeunes : une vente de kouigns réussie !

Le jeudi 31 octobre, la Junior Association de l’Espace Jeunes a organisé une vente de kouigns. Tout au long de l’après-midi, les jeunes ont réalisé plus de 800 kouigns pour honorer leurs commandes, un véritable record ! L’intégralité des bénéfices revient à l’association. Les jeunes tiennent à remercier le généreux donateur qui leur a fait cadeau de la pâte. L’argent récolté permettra de financer un voyage à Londres au printemps prochain, avec en ligne de mire la visite du musée Harry Potter. Prochaine étape, les jeunes proposeront d’emballer les cadeaux de Noël dans une grande surface de Pont-l’Abbé. Tout au long de l’année, la Junior Association organise des opérations qui leur permettent de récolter des fonds dont l’objectif est de financer leurs projets.

 

Espace jeunes
02 98 58 65 31 – ej@penmarch.fr

Attention danger : présence de physalies sur les plages

Depuis plusieurs jours, les services municipaux ont constaté des échouages de physalies. Cet animal marin, aux faux airs de méduses, possède des filaments très urticants. Même échouée, il ne faut en AUCUN cas toucher une Physalie car son contact peut entraîner de très graves brûlures et de vives réactions, allant même jusqu’à l’arrêt cardiaque.

Dans l’eau ou sur la plage, soyez donc prudent !

Préconisation

En cas de piqûre, il est conseillé de recouvrir la peau touchée de sable sec, pour agglomérer les filaments. Il ne faut pas les retirer à la main : elle serait touchée aussi. Mieux vaut prendre un morceau de carton rigide pour racler, sans trop décoller brusquement. Puis rincer à l’eau de mer. Si vous en apercevez sur les plages de Pors Carn, du Ster et de la Joie, veuillez contacter les services techniques.

Services techniques

02 98 58 89 61

Modification du rythme de collecte des ordures ménagères : du 21 octobre au 6 avril

La Communauté de Communes du Pays Bigouden (CCPBS) poursuit son optimisation des tournées de collecte des déchets. Après une phase de test concluante sur deux secteurs : Combrit / Île-Tudy et Treffiagat-Léchiagat / Plobannalec-Lesconil, les bacs à ordures ménagères (couvercle vert) seront collectés une fois toutes les deux semaines du 21 octobre au 6 avril hormis pendant les vacances de fin d’année sur l’ensemble du Pays Bigouden Sud. Le volume des déchets par tournée sera ainsi optimisé et maximisé. Les camions tourneront moins souvent ce qui aura pour effet immédiat de réduire l’impact carbone de la CCPBS. Chaque usager recevra un tract lui indiquant les jours et semaines de collecte pour son secteur.

Du 21 octobre 2019 au 6 avril 2020, la CCPBS, en charge de la collecte de vos déchets, va procéder à un changement de rythme de collecte de vos ordures ménagères (bacs au couvercle vert). Durant cette période, les bacs seront collectés toutes les deux semaines. Pour une meilleure compréhension un mémo sera diffusé à chaque foyer par le service déchets.

Depuis de nombreuses années, grâce à vos efforts, suite à l’extension des consignes de tri, les tonnages des ordures ménagères baissent sensiblement. Face aux faibles tonnages collectés lors des tournées d’hiver, les élus communautaires ont souhaité optimiser les collectes en passant une fois toutes les deux semaines au lieu de toutes les semaines. L’objectif est d’optimiser les collectes, de faire moins rouler les camions afin de participer à la réduction des gaz à effet de serre.

Ce nouveau rythme est valable uniquement en hiver, du 21 octobre au 6 avril (à l’exception des vacances scolaires de fin d’année). À cette période les tonnages sont suffisamment faibles pour passer toutes les deux semaines et les températures basses permettent de limiter les odeurs dues à la fermentation. En dehors de cette période, au printemps et en été, les collectes des ordures ménagères seront assurées toutes les semaines.

Pour réduire les déchets ménagers, plusieurs solutions sont proposées par la CCPBS :

  • poursuivre le geste du tri. De nombreux déchets recyclables sont encore trouvés dans le bac à ordures ménagères. En cas de doute la CCPBS met à disposition des “mémo tri” au 02 98 87 80 58 ;
  • composter les déchets fermentescibles. Pour rappel, des composteurs subventionnés à hauteur de 50% sont vendus par la CCPBS (renseignements au 02 98 87 80 58) ;
  • aller aux colonnes d’apport volontaire, uniquement si votre bac est plein.

Communauté de Communes du Pays Bigouden Sud
17 rue Raymonde Folgoas Guillou
29120 Pont-l’Abbé
02 98 87 14 42

Accueil de loisirs : une invitation pour l’exposition UNICEF

Dans le cadre des 30 ans de la Convention Internationale de l’enfant (CIDE), le Conseil Municipal des Jeunes (CMJ) et le service enfance-jeunesse, en partenariat avec l’association Pont-l’Abbé Solidarité Internationale (PASI), présentent une exposition sur le thème de l’UNICEF du 28 au 31 octobre à l’Accueil de Loisirs (ALSH), dans la salle du tremplin. Les membres du CMJ, accompagnés de l’association PASI, accueilleront les visiteurs et commenteront les 13 panneaux relatant les droits des enfants à travers le monde. Les enfants de l’ALSH et les ados de l’espace-jeunes pourront apprécier l’exposition pendant la semaine.

L’exposition sera ouverte au public et aux familles le mercredi 30 octobre de 17h30 à 18h30. Elle est visible à l’ALSH, la structure est située dans la rue des écoles à Kérity.

Mairie de Penmarc’h – Service enfance jeunesse

02 98 58 41 51

Exposition : Prix de la ville de Penmarc’h – Salon des Arts 2019 au Vieux Phare – Du 19 oct. au 3 nov.

Chaque année, l’association Cap Caval’Arts organise en juin le Salon des Arts à la salle Cap Caval. Cet évènement réunit près d’une quarantaine d’artiste : peintres, sculpteurs, graveurs, photographes… En 2019, la ville de Penmarc’h a décerné un prix à quatre d’entre eux. Ces artistes primés exposent au Vieux Phare de Penmarc’h du 19 octobre au 3 novembre.

Armelle Allouis
et Jean-Paul Le Gall

« Deux regards qui se posent sur la faune de nos marais et rivages, ainsi que sur nos ports et chantiers navals de Cornouaille. L’un s’exprime par la photographie, l’autre par la sculpture. Leurs œuvres dialoguent dans une conversation artistique où leurs sensibilités se rejoignent. »

Armelle Allouis, sculptrice-céramiste, a tout d’abord été attirée par le dessin (fusain et pastel sec) avant de découvrir le modelage de la terre. C’est le raku, technique ancestrale japonaise, qu’elle privilégie pour s’exprimer ; une technique indomptable qui laisse une grande place à l’imprévisible de la cuisson. Ses œuvres se distinguent par un noir et blanc assumé : noir et blanc pour tendre vers l’essentiel ; noir et blanc soulignant la pureté de la ligne ; noir et blanc vibrant de couleurs contenues ; noir et blanc encore, adoucis par la lumière furtivement aperçue au cœur de l’œuvre et qui se joue du vide et du plein ; noir et blanc, enfin, pour laisser place au rêve…

Jean-Paul Le Gall est Quimpérois depuis 1960, après des études techniques et un passage à l’école Boulle il réalise une carrière dans l’ingénierie construction et parallèlement se consacre à sa passion la photographie. Auteur-photographe passionné par la nature et la faune sauvage, Jean-Paul Le Gall privilégie les photos d’animaux prises en milieu naturel et souhaite partager ces « instants sauvages » qu’il a eu le plaisir de vivre et de capturer. Il travaille également sur plusieurs thèmes dont la dimension minimaliste et abstraite de la nature qui se révèle à qui sait la voir, la mémoire des pierres à travers le patrimoine breton, mais aussi la vie maritime qu’il expose aujourd’hui à Penmarc’h à travers ces clichés de chalutiers colorés pris sur le vif à leur retour de pêche.

Jocelyne Creusier

Sculpteur et peintre, née à Paris en 1956. Agrégée d’arts plastiques de la faculté de la Sorbonne à Paris, elle reçoit les enseignements d’artistes contemporains de renom : Paul Virilio, Bernard Rancillac, Lygia Clark, Annette Messager, Pierre Boulez, Michel Journiac, Pierre Baqué.

Après avoir enseigné les Arts, elle crée et présente aujourd’hui ses sculptures en bronze et ses peintures sur métal dans son atelier de la Gacilly en Bretagne.
Elle participe à des expositions: à Paris, la galerie de la Boétie, celle de l’IPT Arago. En Bretagne, la galerie du Faouëdic, celle de la Passerelle de la Gacilly, le Palais des congrès de Lanester, le Salon des Beaux-arts de Lorient et le salon Cap Caval’Arts de Penmarc’h.
L’artiste reçoit en Juin 2019 le prix de la ville au salon de Penmarc’h. Participation à la biennale d’art contemporain de la Roche-sur-Yon en Vendée au printemps 2020, ainsi qu’au prochain salon des artistes français au grand Palais à Paris.

L’œuvre

Pour réaliser ses sculptures de bronze, l’artiste pratique une technique primitive, intuitive et spontanée, issue du savoir-faire des bronziers du Burkina-Faso. Le modèle est façonné en cire d’abeille, le moule de potée est en argile. Étain, laiton et cuivre recyclés constituent l’alliage de bronze. Le métal, volontairement peu ciselé, garde un aspect brut, afin de renforcer l’expressivité de la représentation humaine. Il s’agit de corps en panique. Face au chaos écologique de la planète, l’humanité en danger est représentée par des personnages en déséquilibre. Ils s’agitent, s’enfuient, se précipitent, s’agrippent, chavirent, dans le simulacre d’une danse, ultime élan de survie. D’autres implorent, méditent, dans l’espoir de retrouver le chemin de vie.
La nature en péril est évoquée par des stèles de bois carbonisé. Les statuettes de bronze se réfugient sur ces socles monumentaux. Ces supports en bois recyclé sont brûlés dans la tradition du SHOU-SUGI-BAN. Autrefois dans les maisons japonaises trônait le DAI « KOKU BASHIBA » : un grand pilier, noirci par le feu, qui portait bonheur. L’artiste détourne ce rituel, ses stèles brûlées sont la métaphore de nos forêts consumées.

Une autre mise en scène des figurines de bronze est proposée. Des lames d’acier recyclé dévorées par la rouille symbolisent aussi la transformation de la matière par le temps lui aussi dévastateur. Les bronzes sont installés comme des stylites (ermites) en haut de ces colonnes.

Coco Delorme

Peintre autodidacte native de Sars-Poteries (59), Thérèse-Christine (Coco) Delorme vit désormais à Bénodet. Passionnée depuis toujours par le dessin, elle s’adonne d’abord à la sculpture sur pierre (kersanton) et sur bois nobles (chêne, noyer). Revenue à ses premières tendances pour des raisons pratiques, elle peint à présent, à l’huile et à l’acrylique, dans un style qui a glissé progressivement du figuratif à l’abstrait. Sur de grandes toiles, emplies de couleur et de matière, s’harmonisent les couleurs en trois dimensions.
Matière, textures et formes dans lesquelles le spectateur pourra se laisser aller à une interprétation personnelle.

Photo à la une : Jocelyne Creusier, Coco Delorme, Armelle Allouis, Marie-Claire Dupont, adjointe en charge des actions culturelles, Jacques Bayet, président de l’association Cap Caval’Arts et Jean-Paul Le Gall.